Boxon Records

Alban Curnillon « ARYTHMIE »

boxonrec 25 mai 2013 Art, Music
Arythmie_Alban-Curnillon_Julien-Minet_Re-Design-Boxon_jardin-de-la-Mairie_30-03-2013

Jean-Bernard Nicolas lui a permis et appris à se servir de ses mains, Jean-François Buisson lui a soumis l’idée d’une fibre artistique ; et le songe de Kenneth Scott Ward lui donne la force de fragmenter et de disperser des pensées immortelles. Alban Curnillon est un artiste talentueux, déjà connu, notamment, pour son travail lors de la Cow Parade.

« ARYTHMIE » est un coeur géant (h/l/p : 230x150x120 cm), habillé de vinyles thermoformés. C’est aussi une création « son et lumière » qui intègre : six enceintes (2 kilos RMS de son), un stand de DJ, une machine à fumée, des lumières LED… L’intérieur est confectionné avec de la feuille d’or, et le pied de l’oeuvre représente les cinq sens. Enfin, les concerts « live » ou les djs sets offrent la possibilité d’orchestrer de nombreuses applications supplémentaires.

Les trois photos de cet article relatent le souvenir de l’installation/performance « Arythmie », oeuvre pilote du projet Re-Design Boxon qui a été présentée au public, pour la première fois, le 30 mars 2013 dans le jardin de la Mairie à Bordeaux (dans le cadre de la semaine digitale, 3ème édition).

Les deux photos ci-dessous, avec l’artiste Valy Mo en DJ set, ont été prises par Jaen. Visitez son site web ou bien son Flickr.

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Voici également ci-dessous le texte au sujet de l’événement, tiré de l’article « Les jardins de la Mairie métamorphosés » écrit par par Jaen sur le site CitéDigitale.Bordeaux.fr.

« Trônant à cette occasion dans les jardins de l’Hôtel de Ville, le cœur de jais, constitué de vinyles fondus, redonne à ce centre anatomique sa dimension musicale par l’évidence restituée de sa fonction (a)rythmique primordiale. Dcftd (Julien Minet), Valy Mo et Blacktoys, trois artistes du label bordelais Boxon Rec, se succèdent aux côtés du monolithe cardiaque pour promener les oreilles en terres electro, en passant par la house et la techno.

Si la matière de la sculpture et son sujet se confondent déjà avec la musique qui l’accompagne, les salves de fumée qui s’échappent de l’œuvre de manière erratique achève d’asseoir le  mystère de son aspect hiératique et créé une étrange harmonie avec le minimalisme dansant et quaternaire des DJs. »

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